Venez donner votre avis !

Les faux médicaments sont partout, les sites, virtuels ou non, d'accès aux médicaments de mauvaise qualité sont pléthores. Aujourd'hui, chacun peut acheter un remède sur internet (même si cela est totalement interdit dans des pays comme la France) et ce quelque soit sont origine. De même, toute sorte de pilules et autres gélules se trouvent en vente sur les marchés ou dans les pharmacies des pays d'Afrique. Une réalité intolérable !

L'OMM, Observatoire Mondial du Médicament, se présente pour oeuvrer contre cette réalité.

Dans ce blog, nous vous invitons à réfléchir à ce problème qui nous touche tous d'une manière ou d'une autre.
Alors réagissez, donnez-nous votre avis, soutenez-nous dans nos recherches, orientez-nous vers des situations dont vous avez été témoins et qui ne sont pas relayées ....

jeudi 17 février 2011

L’Europe se met en marche contre les faux médicaments


Le trafic de faux médicaments est une escroquerie plutôt juteuse : ce marché parallèle a engrangé en 2008 près de 30 milliards de dollars « soit 25 fois plus que le trafic d’héroïne et cinq fois plus que le trafic de cigarettes » compare Marc Tarabella, chargé au sein de l’Union européenne de la protection du consommateur. Il s’est également révélé tout aussi meurtrier que la vente de drogues : on estime que 200 00 personnes meurent chaque année dans le monde après avoir ingéré un médicament contrefait. « C’est un véritable fléau » analyse sobrement Marc Tarabella. L’Union européenne n’est nullement épargnée : 50 % des médicaments achetés sur internet par les Européens ne seraient que des leurres, tandis que 1 à 3 % des produits vendus par le réseau habituel seraient également sujets à caution. 
« Le pharmacien fait confiance à son fournisseur, mais si un faux s’est glissé dans la chaîne, il ne peut pas le savoir ».

La France, système modèle ?

Face à ce phénomène, l’Union européenne a décidé d’agir. Les députés européens ont en effet adopté hier un projet de loi qui met en place différentes mesures qui doivent permettre de mieux protéger les états membres face à ces « assassins silencieux ». La réforme porte essentiellement sur le système de traçabilité des médicaments : la mise en place d’un code d’identification harmonisé dans toute l’Europe est programmée ainsi que le développement des emballages sécurisés réputés inviolables. Concernant internet, premier vecteur de médicaments contrefaits, l’Union européenne propose la création d’un label que ne pourraient obtenir que certains sites satisfaisant différents critères de sécurité. Soulignons qu’en France, la sécurisation du circuit permet de limiter considérablement les risques de voir introduit dans le réseau classique des produits contrefaits. Par ailleurs, pour les représentants des officinaux, l’interdiction de la vente de médicaments sur internet représente une garantie supplémentaire de voir limiter la circulation de faux produits

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