« Le pharmacien fait confiance à son fournisseur, mais si un faux s’est glissé dans la chaîne, il ne peut pas le savoir ».
La France, système modèle ?
Face à ce phénomène, l’Union européenne a décidé d’agir. Les députés européens ont en effet adopté hier un projet de loi qui met en place différentes mesures qui doivent permettre de mieux protéger les états membres face à ces « assassins silencieux ». La réforme porte essentiellement sur le système de traçabilité des médicaments : la mise en place d’un code d’identification harmonisé dans toute l’Europe est programmée ainsi que le développement des emballages sécurisés réputés inviolables. Concernant internet, premier vecteur de médicaments contrefaits, l’Union européenne propose la création d’un label que ne pourraient obtenir que certains sites satisfaisant différents critères de sécurité. Soulignons qu’en France, la sécurisation du circuit permet de limiter considérablement les risques de voir introduit dans le réseau classique des produits contrefaits. Par ailleurs, pour les représentants des officinaux, l’interdiction de la vente de médicaments sur internet représente une garantie supplémentaire de voir limiter la circulation de faux produits
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