Venez donner votre avis !

Les faux médicaments sont partout, les sites, virtuels ou non, d'accès aux médicaments de mauvaise qualité sont pléthores. Aujourd'hui, chacun peut acheter un remède sur internet (même si cela est totalement interdit dans des pays comme la France) et ce quelque soit sont origine. De même, toute sorte de pilules et autres gélules se trouvent en vente sur les marchés ou dans les pharmacies des pays d'Afrique. Une réalité intolérable !

L'OMM, Observatoire Mondial du Médicament, se présente pour oeuvrer contre cette réalité.

Dans ce blog, nous vous invitons à réfléchir à ce problème qui nous touche tous d'une manière ou d'une autre.
Alors réagissez, donnez-nous votre avis, soutenez-nous dans nos recherches, orientez-nous vers des situations dont vous avez été témoins et qui ne sont pas relayées ....

vendredi 29 avril 2011

Leclerc vs Pharmaciens : 4ème Round


Si la Cour d’appel de Colmar eut en son temps autorisé le distributeur du toujours « moins cher » a poursuivre une campagne sur les médicaments déremboursés, la Cour de Cassation n’a quant à elle pas attendu bien longtemps pour casser cette décision et renvoyer les deux parties devant la cour d'appel de Colmar. Elle rappelle dans son arrêt : "L'existence d'une situation de concurrence directe et effective entre les sociétés considérées n'est pas une condition de l'action en concurrence déloyale ou parasitaire qui exige seulement l'existence de faits fautifs générateurs d'un préjudice." 

mercredi 27 avril 2011

Médicaments: un gaspillage annuel de deux milliards.

Derrière nos voisins du Sud et l'Allemagne, le Canada se classe au troisième rang des pays où le prix des médicaments reste le plus élevé et pourtant, beaucoup pensent que leurs médicaments sont bon marché.... Et pour cause : des tas d'américains traversent la frontière pour venir les acheter.  Pourtant, le Canada reste depuis 2006 le troisième des pays les plus chers. Mais que se passent-il en réalité pour que les médicaments soient si chers ? La réponse est simple :aAu Canada par exemple, Ottawa a accepté de payer plus cher les médicaments pour garantir des emplois et augmenter l'investissement en recherche et développement dans le secteur pharmaceutique. Une affaire à suivre de près...

Lien vers l'article intégral

jeudi 21 avril 2011

Antidiabétique : mise en garde de l'AFSSAPS contre le Pioglitazone

Un nouveau Mediator sur le marché ? La bonne nouvelle, c'est qu'avec le scandale lié à la prise de ce dernier, l'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) veille tout particulièrement au grain. La nouvelle molécule antidiabétique dans la ligne de mire : le Pioglitazone. Utilisé pour contrôler la glycémie des patients, il engendrerait à terme un cancer de la vessie. Cet antidiabétique est notamment contenu dans les médicaments Actos® et Competact®. Toutefois, il n'est pas encore question de suspension d'autorisation de mise sur le marché... mais simplement de prévention. Alors, Mediator bis ou pas ? 


Lire l'article intégral

mardi 19 avril 2011

Sénégal : quand la langue française permet de reconnaître les faux médicaments en circulation...

Et oui, selon Papa Amadou Diop, directeur de la Pharmacie et des laboratoires, il est à noter que, tout médicament "écrit’’ dans une langue autre que le français est introduit de façon illégale sur le sol sénégalais. En effet, M. Diop explique qu’il se pose ‘’des problèmes de sécurisation des circuits de distribution’’ à l’intérieur du pays. Selon lui, ‘’les gens font entrer des produits qui viennent des pays limitrophes’’, à travers les frontières du pays et les marchés hebdomadaires.

vendredi 15 avril 2011

Rationaliser l’approbation des médicaments en Afrique du Sud

Sur le marché sud-africain, les droits de propriété intellectuelle (DPI) ont une durée maximale de 20 ans, mais le processus d'enregistrement accapare une portion significative de la période de temps consacrée à récupérer les coûts, en raison de la longue période de temps (parfois jusqu'à 5 ans) prise par le Conseil de contrôle des médicaments (MCC) depuis la date de la soumission d'un médicament jusqu’à la date de son approbation. Ce manque de temps pour recouvrer les coûts réduit la valeur commerciale du produit, décourage la recherche et développement (R & D) et entrave l'accès aux médicaments, ce qui pourrait avoir des conséquences potentiellement délétères pour les patients qui ont besoin de ces médicaments.

Lien vers l'article intégral

mardi 12 avril 2011

La traque les faux médicaments par SMS a commencée !

Pour lutter contre la contrefacçon de médicaments en Afrique, c'est le site internet Sproxil.com qui a lancé l'assaut... avec des SMS ! Et pour cause : les nouvelles technologies n'ayant presque plus de frontières, le téléphone portable peut s'avérer un véritable atout. Comment ça marche ? Les médicaments sont dotés de chiffres qu’il suffit d’envoyer par SMS pour savoir s’il s’agit d’un remède authentique. 


Lien vers l'article intégral

jeudi 7 avril 2011

Xavier Bertrand annonce la création d'un fonds Mediator pour indemniser les victimes


Xavier Bertrand vient de confirmer la mise en place d'un fonds Mediator avant l'été. Le Ministre de la Santé a par la même précisé qu'il aurait pour objectif d'indemniser toutes les victimes de ce médicament. Toutefois, a t-il ajouté,  il ne s'agit pas de "payer à la place" du laboratoire Servier...

Lien vers l'article intégral

Comment lutter contre la résistance des bactéries aux antibiotiques ?


Alors que certaines épidémies se développent et propagent à travers le monde, la résistance aux antibiotiques est devenue un problème coûteux et dangereux. En effet : de plus en plus de bactéries seraient devenues résistantes aux traitements disponibles sur le marché.

Lien vers l'article intégral

dimanche 3 avril 2011

La Chine ordonne une enquête sur les faux produits de bain pour les enfants

L'Administration nationale des Produits alimentaires et pharmaceutiques (ANPAP) de Chine a ordonné une enquête sérieuse sur deux sortes de produits pour le bain, qui auraient provoqué des maladies cutanées chez les enfants.
Cet ordre est intervenu suite à un récent rapport accusant le gel douche et la lotion utilisés par la chaîne de bains-douches Tian Po Po Xi Jiu Tang (Bains-douches de la Grand-mère Tian) dans la province du Sichuan, d'avoir causé des dommages corporels graves, selon un communiqué publié mardi par l'ANPAP.
La chaîne de bains-douches, ayant une histoire de près de 70 ans, a été établie à Chengdu, capitale du Sichuan avant d'être inscrite sur la liste du patrimoine culturel intangible de la ville en 2009.
Les bains-douches ont déclaré avoir utilisé des produits de bains développés selon leurs propres recettes à base de plantes médicinales, qui protégeraient les enfants contre diverses maladies cutanées et d'autres maladies telles que l'eczéma, le rhume et la constipation.
Cependant, un nombre inconnu d'enfants ont souffert d'un psoriasis pustuleux, une irritation chronique de la peau caractérisée par l'apparition de protubérances, après s'être lavés aux bains-douches et avoir utilisé ces deux produits, selon le rapport.
Le bureau provincial d'administration des produits alimentaires et pharmaceutiques du Sichuan a estimé auparavant que ces deux produits étaient de "faux médicaments", selon une enquête initiale menée par la police locale et les autorités des produits alimentaires et pharmaceutiques locales.
L'ANPAP a demandé aux départements locaux de la surveillance des produits alimentaires et pharmaceutiques à travers le pays de surveiller et d'examiner ces deux produits vendus par la chaîne de bains-douches et a promis de sanctionner toute violation des lois et des règlements. 
Agence de presse Xinhua     2011/03/23

A la Une du site www.fondationchirac.eu




Vidéo 
Journée mondiale de l’eau : Jacques Chirac explique les actions de sa Fondation pour l’accès à l’eau


Blog 
L’Eau pour les villes : répondre au défi urbain - Journée mondiale de l'eau
Jean-Louis Oliver, Secrétaire général de l’Académie de l’eau, est le Délégué général du programme pour l’Accès à l’eau et à l’assainissement.


Les derniers articles
Kofi Annan a rencontré Jacques Chirac à Paris
Audition sur les faux médicaments devant l’Assemblée ACP/UE
Les nouvelles de Sorosoro


A l’agenda de la Fondation 
Conférences d’Emmanuelle Grundmann sur les enjeux de la déforestation
Lundi 28 mars 2011 à l’ENSA de Versailles
Jeudi 31 mars 2011 à l’ENSA Normandie
Mercredi 6 avril 2011 à l’ENSA Toulouse (ouverte au public)
Jeudi 7 avril 2011 à l’ENSA Paris-Malaquais (ouverte au public)
Lundi 4 avril 2011 : Comité scientifique du programme pour l’accès à des médicaments et à une santé de qualité
Jeudi 7 avril 2011 : Conférence  avec l’Université Senghor de la Francophonie (Alexandrie) sur les faux médicaments

Le groupe de travail de l'OMS délivre ses recommandations sur la lutte contre les mauvais médicaments

Un article de Catherine Saez  


Lien vers l'article


Traduction :
Après trois journées d'intenses négociations sur le rôle de l'OMS dans la lutte contre les médicaments hors normes ou falsifiés, les délégués ont délivré leurs recommandations à l'agence de l'ONU. L'un des sujets de 
dissension a été la relation entre l'OMS et son groupe de travail sur les contrefaçons de médicaments, dont certains pays demandaient la suspension des travaux, alors qu'in fine on n'a réuni aucun consensus.
Le rapport du groupe de travail est sorti aujourd'hui; il comprend les recommandations des états membres pour le travail à venir à l'OMS dans ce domaine.
Le groupe de travail sur les médicaments "hors normes/falsifiés/faussement étiquetés/contrefaits" s'est réuni du 28 février au 2 mars avec pour mandat de faire des recommandations spécifiques pour la 64e Assemblée Générale 
Annuelle qui se tiendra du 16 au 24 mai. Ce travail était suivi par 93 états membres.
Les délégués on travaillé en heures supplémentaires hier pour écrire et s'accorder sur le rapport qui reflète leurs discussions, notamment le rôle de l'OMS dans la prévention et le contrôle des produits médicaux de qualité, 
de sécurité et d'efficacité douteuses. Aussi sur le rôle de l'OMS à prendre des mesures pour garantir la disponibilité de produits médicaux de bonne qualité, sûrs, efficaces et abordables, et sur la relation de l'OMS avec le groupe de travail sur les contrefaçons appelé International Medical Products Anti-Counterfeiting Taskforce IMPACT, dont les étapes à venir pour l'organisation.
Le rapport déclare que l'OMS doit continuer à se focaliser sur et à intensifier les mesures nécessaires pour rendre les produits médicaux abordables, à renforcer les autorités réglementaires nationales et les systèmes de santé qui incluent les politiques nationales du médicament, les systèmes de gestion des risques en santé et la pérennité des financements.
Le document définit les fonctions de l'OMS ainsi :"partage de l'information et création du savoir, assistance technique et normative sur l'évaluation de la situation dans les pays, le développement de politiques nationales et le développement des capacités".
A propos du rôle de l'OMS en matière de prévention et de contrôle des produits médicaux de qualité, de sécurité et d'efficacité douteuses, selon le rapport, certains membres voudraient voir la création d'un groupe de 
négociation intergouvernemental qui rédigerait un document d'engagement légal au niveau international pour "lutter contre la fabrication, l'exportation, l'importation, ou la commercialisation de produits médicaux contrefaits sur les marchés internationaux ou faisant l'objet de commercialisation internationale".
A propos des produits hors normes, l'OMS a renvoyé le groupe de travail à la définition actuelle de l'OMS, qui a été présentée par le 45e comité d'experts sur les Spécifications des Préparations Pharmaceutiques d'octobre 
2010.
Le comité des experts a donné la définition suivante: "les produits hors normes sont ceux qui ne correspondent pas aux normes et aux spécifications de la qualité".
Un document de travail du même comité d'experts définit une contrefaçon comme un produit "qui a été délibérément et frauduleusement mal étiqueté eu égard à son identité ou son origine. Le terme "contrefaçon" s'applique tout autant à un produit de marque ou à sa version générique, des contrefaçons peuvent très bien contenir les ingrédients corrects ou pas, avec les bons principes actifs, en quantité suffisante ou pas, ou de faux emballages".
SSFFC doit rester ici
La terminologie des produits de qualité douteuse a donné lieu à beaucoup de discussions, avec une tentative d'arriver à un consensus sur le mot "falsifié" lors des séances du groupe de travail. Mais à la fin, la terminologie acceptée lors de la 63e Assemblée Générale en mai 2010 l'a emporté: produits médicaux "hors normes/ falsifiés/faussement étiquetés/contrefaits" en abrégé, en Anglais SSFFC.

Le secrétariat d'IMPACT s'exile en Italie
Hier, la discussion a porté sur la relation entre l'OMS et International Medical Products Anti-Counterfeiting Taskforce IMPACT. Plusieurs pays ont critiqué le travail d'IMPACT qui donne la priorité à la protection de la 
propriété intellectuelle plutôt que de se concentrer sur des questions de santé publique.
En attendant, le secrétariat d'IMPACT a été l'hôte tranquille à titre "temporaire" de l'Agence du Médicament Italienne AIFA depuis septembre 2010, l'autorité nationale de réglementation des médicaments, basée à Rome, selon un article de presse publié en Italie.
IMPACT vient de publier un livre qui donne des détails sur les activités et l'historique de ce groupe de travail, à travers une compilation de documents qui ont été préparés entre 2006 et 2010, et des résumés des documents de 
travail des 5 groupes de travail internes à IMPACT (communication, infrastructure législative et réglementaire, mise en place de la réglementation, exécution, technologie).
Selon la publication sur le site de AIFA, aucune correction n'a été faite pour "garantir l'authenticité des documents acceptés auparavant". Cela fait partie de l'effort pour la transparence, selon une source d'IMPACT.
Cette source déclare que la plupart des pays sont favorables à IMPACT, dont l'Union Européenne qui en est un ardent défenseur.
De nombreux régulateurs venant de plusieurs capitales ont assisté à la réunion, ce qui est interprété comme un bon signal par certains pays en développement, ont déclaré plusieurs personnes à Intellectual Property Watch, car c'est un glissement bien vu de la propriété intellectuelle vers les aspects techniques de la lutte contre les médicaments hors normes.
La relocalisation du secrétariat d'IMPACT hors de l'OMS est interprétée comme la prise d'une distance entre ce groupe de travail et le secrétariat de l'OMS, disent certaines sources.
Selon le rapport, le groupe de travail a considéré le futur rôle de l'OMS en matière de SSFFC comme devant se concentrer sur l'information et la création de savoir, les normes et standards, et le soutien technique aux pays. Le rapport donne une liste d'activités que l'OMS devra développer pour lutter contre les SSFFC.
A propos de la relation entre l'OMS et IMPACT, le rapport déclare qu'aucun consensus ne s'est fait après une discussion globale, certains membres voulant un désengagement de l'OMS et d'autres en voulant la poursuite.
Le groupe de travail, présidé par Darlington Mwape, de la Zambie, demande que la prochaine Assemblée Générale envisage d'allonger la période prévue dans la Décision WHA 63.1, lors de l'établissement du groupe de travail.
Le rapport souligne aussi que "les mécanismes adoptés par l'OMS pour remplir son mandat doivent garantir la transparence et l'intégralité dans leur conception et leur composition, éviter l'émergence de conflits d'intérêt parmi les acteurs impliqués et assurer une supervision de ses travaux et de sa responsabilité."

Les recommandations de Chatham House
Le groupe de réflexion de Londres, Chatham House, a fait circuler un résumé d'une table ronde qu'il a tenue à huis clos sur les questions de la contrefaçon, de la falsification et des hors normes, en décembre qui souligne le soutien à modifier la définition de OMS/IMPACT pour passer de "contrefait" à "falsifié". Si ce changement était fait, dit le résumé, le sens de médicaments "contrefaits" retournerait à la définition défendue par l'OMC pour les ADPIC - une infraction volontaire de la marque déposée.
Certains pays ayant participé à la table ronde disent ne pas pouvoir endosser une définition qui impliquerait l'engagement de l'OMS dans l'exécution du respect de la propriété intellectuelle, a déclaré Chatham House. On a proposé de sortir la question des marques déposées de la définition de la falsification de l'OMS, et de la laisser pour définir les contrefaçons dans le cadre des ADPIC, et que "infraction de la marque déposée n'était pas pertinent".
Articles liés:
Group Discussion Deepens Over WHO Role In Stopping Poor Quality Medicines
WHO Members Show Dismay At Delay On Counterfeit Medicines Group
WHO Members To Work To Disentangle Problem Of Fake Medicines, IP Issues

E-DRUG: Saisie de médicaments contrefaits au Royaume Uni: des suspects habituels

MHRA - Medicines and Healthcare products Regulatory AgencyCommuniqué de presse: arrestation de trois hommes suspectés de commerce international de médicaments contrefaits

Trois hommes ont été arrêtés et plus de 1 million de livres sterling de médicaments contrefaits ou sans licences ont été saisis hier dans le cadre de raids simultanés visant trois résidences et un entrepôt sécurisé au nord
est de Londres.
L'opération visait le gang, qui a des liens avec l'Europe de l'est, sur la base de fournitures de médicaments contrefaits en grandes quantités, avec de nombreux clients au Royaume Uni. Les médicaments venaient, soit-disant, d'extrême orient.
Le trio, qui a été relâché sous caution, serait lié à plusieurs activités de commerce illégal de médicaments en ligne, pour des produits de prescriptions et d'autres produits sans licences.
Le chef des opérations de l'Autorité Réglementaire du Ministère de la santé MHRA, Danny Lee-Frost, a déclaré que la cachette contenait plus de 300.000 comprimés, elle ressemblait à la "caverne d'Ali Baba" avec du Viagra, du Cialis et du Levitra, et elle était arrangée de façon à tromper les clients qui pensaient faire une bonne affaire.
Ces pharmacies en ligne illégales ont déjà fourni d'énormes quantités de médicaments, la plupart du temps pour traiter les problèmes d'érection, de perte de cheveux et de perte de poids, à des clients du monde entier, a-t-il ajouté.
"On estime que la valeur de la saisie d'hier se monte à plus d'un million de livres sterling, mais les activités de ces personnes peuvent avoir générer des affaires bien plus juteuses".
Mr Lee-Frost a ajouté que la population doit être vigilante lors de l'achat de médicaments en ligne et qu'elle ne devrait le faire que sur des sites bien référencés après en avoir parlé avec le médecin de famille ou avec un professionnel de la santé.
"Le danger avec les médicaments achetés en ligne est qu'on ne sait pas ce qu'on obtient" ajoute-t-il. Le dosage peut être plus élevé ou moins, et pire, le comprimé peut contenir des ingrédients dangereux comme des poussière de ciment du mélangeur dans lequel on a fait le mélange.
"Ceux qui pratique ce genre d'activités se moquent de votre santé. leur seul intérêt est de gagner de l'argent".
L'opération avait été révélée aux enquêteurs par le labo Eli Lilly, qui fabrique l'un des produits saisis.
Rick Ascroft, Directeur de Corporate Affairs, à Eli Lilly UK a déclaré pour sa part: "Cette affaire montre comment le Royaume Uni peut être utilisé comme plateforme pour commercialiser des médicaments contrefaits dans le  monde entier. Ceux qui pratiquent ces activités ne portent aucun intérêt à la sécurité des patients. Tous les médicaments contrefaits posent un problème de santé publique".


Notes de l'Editeur
1. Le MHRA est l'agence responsable de garantir l'activité et la sûreté des médicaments et des matériels médicaux. Aucun produit ne présente aucun risque. Notre travail est mené en se basant sur des faits confirmés qui permettent de balancer les avantages du produit et les risques qu'il présente en matière de santé. On surveille les médicaments et les matériels médicaux, et on agit rapidement dans l'intérêt du public quand un problème apparaît. Nous encourageons tout le monde, public, ou professionnels de la santé ou membres de l'industrie, à nous contacter sur tout problème que poserait un médicament ou un matériel médical, pour nous permettre
d'enquêter et d'agir si nécessaire.
2. Cette enquête, dont le nom de code est "Gavin" a été révélée à nos services par le labo Eli Lilly & Company Limited. Pour plus d'information, les medias peuvent contacter le service de presse de Lilly UK au 01256 315000.
3. Eli Lilly & Company poursuit sans répit ceux qui contrefont ses produits en partenariat avec les agents légaux et les agences du gouvernement, les ONG et les associations commerciales pour renforcer et exécuter la législation anti-contrefaçons, et pour accroître la connaissance du danger représenté.
4. Toute personne convaincue d'infraction à la législation du Medicines Act de 1968, encourt une peine de prison de deux ans maximum et/ou une amende sans limite Si nécessaire, le MHRA s'appuiera sur la loi de 2002 Proceeds of Crime Act 2002, pour définir si des bénéfices ont été engrangés lors d'activités criminelles et récupérera les profits illicites si le suspect est condamné. Dans le cas de contrefaçons de médicaments, le HRA s'appuiera sur la loi protégeant les marques déposées, Fraud Act or Trade Marks Act, ces deux législations prévoient des peines allant jusqu'à dix ans d'emprisonnement.
5. Il est conseillé à la population de ne prendre des produits de prescriptions qu'après avoir consulté un médecin. Seuls les professionnels de la santé peuvent mesure le ratio bénéfice/risque de tout médicament.
6. Pour informer de contrefaçons de médicaments ou de matériels médicaux, appeler la ligne dédiée du MHRA ouverte 24h/24 au 020 3080 6701, ou envoyez un email à counterfeit@mhra.gsi.gov.uk, ou écrivez à : Counterfeits, The Intelligence Unit, MHRA, 151 Buckingham Palace Road, Victoria, London, SW1W 9SZ.
7. Des informations supplémentaires sur la façon dont le MHRA s'attaque aux contrefaçons de médicaments et de matériels médicaux sont disponibles sur le site du MHRA 


source : http://www.mhra.gov.uk/NewsCentre/Pressreleases/CON111604